
Tendances #1

Retrouver les chiens perdus
Aux États-Unis, près de 10 millions de chiens sont perdus chaque année. Face à ce constat, la marque de nourriture pour chiens Iams a tenté de trouver une solution. Aujourd’hui, elle propose NoseID, une application qui permet de retrouver son chien… grâce à sa truffe ! Comme l’empreinte digitale, la truffe du chien est unique. Chaque propriétaire doit créer un profil pour son chien sur l’application, renseigner quelques informations (nom, race, robe…) et scanner sa truffe. Si le chien se perd et que quelqu’un scanne sa truffe, il pourra retrouver son maître. L’application, qui n’en est qu’à ses débuts, est testée actuellement à Nashville. S’il est efficace, le service s’étendra probablement à d’autres villes.
La bonne action
Devenir parrain d’un corail pour restaurer les récifs
Les actions de parrainage pour un monde plus durable se multiplient. Aujourd’hui, il est possible d’adopter un corail pour contribuer à la restauration des récifs coralliens, qui abritent 25 % de la biodiversité marine et sont particulièrement menacés. Coral Guardian propose de « s’occuper » d’un corail pour 30 €. L’heureux parrain reçoit un certificat d’adoption avec une photo, la localisation GPS et le nom du membre de l’équipe qui transplantera son corail. Pour son projet pilote au large d’Hatamin, en Indonésie, l’association française a transplanté 40 000 coraux en 4 ans, ce qui a permis de multiplier le nombre de poissons par 30 et de créer 30 emplois.

Une librairie infinie
Susciter un nouvel attrait pour les livres en leur offrant un écrin somptueux, c’est le pari de la chaîne de librairies chinoise Zhongshuge. Un défi brillamment relevé grâce à la jeune architecte Li Xiang et à sa société X+Living, qui signe le design intérieur de ces librairies. La dernière en date vient d’ouvrir à Taiyuan, à 200 kilomètres de Pékin, sur 4 600 m2. Zhongshuge s’est associée à Fab Cinema pour proposer une expérience unique mêlant goût de la lecture et plaisir du divertissement. Très représentative de l’univers de Li Xiang, une multitude de miroirs joue avec les volumes, agrandit l’espace et crée l’illusion d’étagères infinies. Une sensation de vertige qui renvoie aux profondeurs de la connaissance.

Des Français imaginent un éclairage urbain 100 % naturel
« En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées. » Ce slogan des années 1970 colle parfaitement à la start-up française Glowee, qui travaille sur la bioluminescence, c’est-à-dire la production et l’émission de lumière par des organismes vivants comme les lucioles, les vers luisants mais aussi 80 % des organismes marins. Pour favoriser un éclairage urbain avec un faible impact environnemental, la société développe une matière première faite de micro-organismes naturels, cultivables à l’infini. Elle vient de signer son premier partenariat avec la ville de Rambouillet, qui servira de terrain d’expérimentation à cette idée… lumineuse !

Notre cerveau préfère les additions aux soustractions
Selon une étude publiée dans la revue Nature, face à un problème ou une difficulté, notre cerveau a tendance à ajouter plutôt qu’à enlever, même si ce n’est pas la solution la plus rationnelle ou la plus esthétique. Et cela est valable aussi bien pour rétablir une symétrie que pour ajuster un équilibre ou améliorer un texte. Est-ce parce que les idées additives viennent plus vite ou parce que notre subconscient a associé un caractère positif au signe « + » et un caractère négatif au signe « - » ? En tout cas, ce biais cognitif permet de mieux comprendre les emplois du temps surchargés, la multiplication des fonctionnalités ou l’exploitation infinie des ressources naturelles.
La découverte
Le fil de suture qui détecte les infections
Avec un peu de jus de betterave (et beaucoup de neurones !), Dasia Taylor a peut-être trouvé un moyen simple et économique de contrôler les cicatrices et de détecter les infections. La lycéenne afro-américaine a en effet inventé un fil de suture imprégné de jus de betterave qui passe du rouge vif, lorsque la peau est saine (pH d’environ 5), au violet foncé lorsqu’elle s’infecte (pH de 9). C’est un souci d’équité qui a guidé l’adolescente, consciente des inégalités face aux risques d’infection post-opératoire selon que l’on habite en Afrique ou aux États-Unis. Encouragée par les nombreux prix reçus, Dasia Taylor poursuit ses recherches pour améliorer son fil de suture, en explorant notamment les vertus antibactériennes de la betterave.

Surfer au milieu des glaciers dans les îles Lofoten
Surfer en hiver présente quelques inconvénients, liés à la température de l’air et de l’eau, mais aussi beaucoup d’avantages, comme celui d’être seul dans l’immensité de la nature. Surfer dans les îles Lofoten permet de minimiser les uns et de maximiser les autres : d’un côté, une eau à 5 °C en février – ce qui est désormais supportable, grâce aux progrès techniques sur les équipements, mais nécessite tout de même une sacrée force intérieure –, et de l’autre, des vagues impressionnantes, éclairées par les aurores boréales. On peut admirer ce spectacle de façon privilégiée car les touristes ne sont pas légion dans cet archipel norvégien reculé. Quant aux habitants, ils sont au nombre de 18 à Unstad, le spot de surf le plus connu des îles.

Le fauteuil qui se convertit en œuvre d’art (et vice versa)
Hamari est une société finlandaise spécialisée dans la création de fauteuils pour auditoriums, théâtres, cinémas, salles de concerts, etc. Récemment, l’entreprise a collaboré avec le designer Philip Kronqvist pour développer un projet artistique plus surprenant que les fauteuils habituellement produits. Ensemble, ils ont conçu un objet mi-fauteuil, mi-œuvre d’art, rendant hommage à Piet Mondrian. Inspiré de la célèbre Composition with Red Blue and Yellow, il ressemble au tableau lorsqu’il n’est pas utilisé et se transforme lorsqu’on s’assoit. Une création que l’on aimerait retrouver dans des théâtres ou des musées.

Trois artistes émergents obtiennent le soutient de KLEINWORT HAMBROS
Créé en 2019, le prix Kleinwort Hambros Emerging Artist récompense tous les ans un jeune talent particulièrement prolifique issu du monde de l’art contemporain, de nationalité britannique ou habitant au Royaume-Uni. Compte tenu de la crise sanitaire qui a fragilisé le secteur culturel, il a été décerné cette année à trois finalistes, sélectionnés parmi 15 candidats. Shawanda Corbett, Ayo Akingbade et Olu Ogunnaike, respectivement céramiste, réalisatrice/scénariste et plasticien, ont vu l’originalité et la cohérence de leur travail saluées par un jury regroupant de prestigieux acteurs de la scène artistique britannique. Un joli coup de projecteur.