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Weekly Update - Le FMI souligne la bonne résilience des économies

Dans son dernier World Economic Outlook, le Fonds monétaire international revoit une nouvelle fois à la hausse ses prévisions. Les principales économies se sont en effet montrées résilientes face au choc des tarifs douaniers et à un climat marqué par de fortes incertitudes politiques et géopolitiques. Le FMI table désormais sur une croissance mondiale de 3,2% en 2025 et de 3,1% en 2026

Cette résilience repose sur plusieurs facteurs. Le FMI explique d’abord que l’activité a résisté à la montée des tarifs douaniers grâce au phénomène de « front-loading» : de nombreuses entreprises ont anticipé les hausses de droits de douane en accélérant leurs importations, ce qui a artificiellement dopé les indicateurs d’activité au premier semestre. Mais au-delà de cet effet temporaire, la dépréciation du dollar et les marges bénéficiaires élevées observées après la pandémie ont permis aux entreprises d’absorber une partie des hausses de coûts sans les répercuter immédiatement sur les prix. En parallèle, la réorganisation rapide des chaînes de valeur mondiales, avec une redirection des flux commerciaux vers des partenaires alternatifs en Asie et en Europe, a contribué à limiter les effets négatifs du protectionnisme. Le FMI souligne également le rôle moteur de l’intelligence artificielle, qui a stimulé les investissements dans les infrastructures numériques, les logiciels et les équipements, en particulier aux États-Unis. Cette dynamique de l’IA a soutenu les valorisations des marchés actions, générant un effet richesse favorable pour les ménages et contribuant à maintenir la consommation. Ces éléments combinés justifient la révision à la hausse des prévisions de croissance mondiale pour 2025. Toutefois, le FMI rappelle que cette résilience repose en partie sur des facteurs transitoires, dont l’effet pourrait s’estomper au fil des trimestres.

Une divergence croissante entre les orientations budgétaires et monétaires. Au-delà de ces effets transitoires, les politiques budgétaires resteraient globalement en soutien, avec des déficits primaires encore supérieurs aux niveaux d’avant-crise. Aux États-Unis, le déficit public devrait se creuser à nouveau malgré les recettes générées par les droits de douane, et la dette publique est d’ailleurs projetée à 143 % du PIB en 2030. En zone euro, l’Allemagne engage une relance budgétaire significative, tandis que plusieurs autres pays maintiennent des déficits élevés. Les marchés émergents amorcent quant à eux un resserrement modéré à partir de 2026, dans une logique de soutenabilité. u côté monétaire, les trajectoires sont hétérogènes. La Réserve fédérale pourrait abaisser progressivement son taux directeur vers 3,5– 3,75 % d’ici fin 2025. Toutefois, le FMI souligne que la résilience de l’économie américaine et la remontée de l’inflation pourraient limiter l’ampleur de cet assouplissement. En zone euro, la BCE devrait maintenir une position stable autour de 2 %, tandis que la Banque du Japon entamerait une normalisation très graduelle vers 1,5%. Le FMI insiste sur la nécessité de préserver l’indépendance des banques centrales, condition essentielle pour maintenir l’ancrage des anticipations d’inflation. Il alerte également sur les risques de volatilité accrue sur les taux et les devises, notamment en raison des besoins de refinancement souverain et du raccourcissement des maturités de dette.

Un scénario plus favorable, mais non exempt de risques. Le scénario central du FMI reste celui d’une résilience économique, soutenue à court terme par les dynamiques sectorielles et les politiques budgétaires. Toutefois, l’institution identifie plusieurs risques baissiers susceptibles de compromettre cette trajectoire. L’incertitude persistante sur les politiques commerciales, les tensions sur l’offre de travail liées aux politiques migratoires, ainsi que les vulnérabilités budgétaires et financières sont autant de facteurs de fragilité. Le FMI alerte également sur le risque d’une correction des valorisations, notamment dans le secteur de l’intelligence artificielle, si les gains de productivité attendus ne se concrétisaient pas. Enfin, le FMI met en garde aussi l’exposition grandissante des engagements des banques envers les sociétés financières non bancaire tels que les actifs privés. À l’inverse, des scénarios haussiers pourraient émerger : une modération des tensions commerciales, une adoption accélérée de l’IA avec des gains de productivité qui se diffusent, ou encore une relance des réformes structurelles dans les économies avancées

Notre stratégie d’investissement apparaît en forte cohérence avec les analyses du FMI. Le positionnement renforcé et géographiquement diversifié sur les marchés actions, notamment aux États-Unis, en Europe et dans les émergents, s’inscrit pleinement dans le scénario d’une résilience économique portée par l’innovation et les politiques de soutien. Par ailleurs, notre sous-pondération des obligations souveraines reflète les inquiétudes du FMI quant à la soutenabilité des finances publiques et à la volatilité des taux longs, en particulier dans les économies avancées.

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