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Weekly Update - États-Unis : une économie qui résiste malgré le shutdown

Le Congrès américain a trouvé cette semaine un accord sur un financement temporaire du gouvernement fédéral, mettant fin au plus long shutdown de l’histoire des États-Unis. La suspension des activités non essentielles pendant tout le mois d’octobre et le début de novembre devrait peser sur la croissance du T4 2025, mais l’impact devrait être compensé dès le premier trimestre 2026. En parallèle, les enquêtes et données privées confirment la résilience de l’économie, ce qui soutient les marchés tout en incitant la Réserve fédérale (Fed) à la prudence dans son cycle de baisse des taux.

Un shutdown historique, mais un impact temporaire. L’accord trouvé le 12 novembre finance le gouvernement jusqu’au 30 janvier 2026, mettant fin à 42 jours de paralysie. Durant cette période, les fonctions non essentielles ont été suspendues, les salaires fédéraux et paiements aux prestataires gelés – mais ils devraient être versés rétroactivement. L’effet sur l’activité sera donc transitoire : ralentissement au T4, puis rebond au T1. Selon le Congressional Budget Office, six semaines de fermeture amputeraient le PIB du T4 de 1,5 point, avant un rebond de 2 points au T1 2026.
La principale conséquence économique du shutdown reste l’absence de statistiques officielles, notamment les rapports emploi et inflation d’octobre.

Une activité qui tient bon. Les indicateurs privés suggèrent une dynamique positive malgré la paralysie partielle de l’administration. L’ISM services d’octobre affiche des sous-indices robustes : activité à 54 et nouvelles commandes à 56, des niveaux synonymes d’expansion. La consommation privée reste bien orientée, avec une croissance nominale supérieure à 5 % en octobre. Sur le marché du travail, les données des États sur les nouvelles demandes d’allocations chômage ne montrent pas de hausse significative (même si elles excluent les salariés du secteur public). Enfin, les résultats des entreprises au T3 2025 confirment cette solidité : les profits du S&P 500 progressent de près de 12 % sur un an, avec des perspectives toujours favorables.

Des marchés soutenus, une Fed plus prudente. Cette résilience et les bons résultats des entreprises continuent de tirer les actions vers le haut : le S&P 500 gagne 2,3 % depuis début octobre. Les spreads de crédit restent contenus, autour de 50 pb pour les émetteurs IG et de 335 pb pour les émetteurs HY, proches de leurs bas historiques. Paradoxalement, le shutdown a surtout modifié le ton de la Fed, désormais plus prudente notamment face aux incertitudes liées à l’absence de données officielles sur le marché de l’emploi et l’inflation. En effet, plusieurs membres de la Fed se sont prononcés qu’en absence probable des rapports emploi et inflation avant la réunion de la Fed du 10 décembre, la meilleure décision serait de « mettre sur pause » le cycle de baisse de taux d’intérêt. Cette prudence s’ajoute à la retenue affichée lors du dernier comité de la Fed sur la suite du cycle de baisse de taux, dans un contexte où l’activité économique apparait toujours résiliente, le marché de l’emploi n’affiche pas de destruction de postes et l’inflation sous-jacente continue à être au dessus de la cible de 2%. Les marchés ont ainsi réduit nettement leur probabilité de baisse de taux d’intérêt pour la réunion de décembre. Nous continuons de tabler sur une dernière baisse de taux de la Fed en fin d’année ou début prochaine avant une pause prolongée.

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