Notre point de vue - Résilience Européenne

Regain de tensions géopolitiques
Le conflit entre Israël et l’Iran provoque un regain d’incertitudes dans un contexte géopolitique déjà agité. À ce jour, la volatilité sur les marchés financiers est restée contenue, reflétant l'attentisme des investisseurs alors que les hostilités devraient avoir un impact direct modéré sur les perspectives économiques globales. En effet, seul le prix du pétrole montre des signes de tensions, mais reste à des niveaux de prix tout à fait absorbables par les économies. Cette nouvelle occurrence de risque illustre le climat d’incertitudes qui prévaut cette année. Les Etats-Unis connaîtraient notamment un certain ralentissement de leur croissance, du fait du durcissement de différents pans de leur politique économique (tarifs douaniers et politique migratoire notamment). La Chine continue de faire face à une demande interne fragilisée, malgré la politique de relance, tout en restant dynamique en termes de production et d’exportations. Dans ce contexte, l’Europe fait preuve de résilience et bénéficierait de soutiens favorables sur le plan budgétaire et monétaire.

Surpondération Européenne étendue aux plus petites capitalisations
Nous maintenons notre surpondération aux marchés actions et de crédit européens qui continuent de bénéficier d’importants facteurs de soutiens : un rebond favorable des économies périphériques, un soutien monétaire et budgétaire, ainsi que des valorisations toujours attractives. Nous accentuons notre exposition aux plus petites capitalisations qui bénéficient à la fois de ces facteurs de soutien et d’une certaine résilience face aux chocs externes.

Une position stratégique équilibrée
Au-delà de cette surpondération aux marchés européens, nous conservons une position stratégique globalement équilibrée entre actions et obligations. Nous maintenons notamment une position constructive sur les marchés actions américains tout en restant négatifs sur le dollar ainsi que sur les marchés obligataires souverains américains, dans un contexte de réévaluation de la place des actifs américains dans les portefeuilles mondiaux.

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