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L'éducation financière forme la jeunesse

En 2016, la France a adopté, à l’instar de 70 pays de l’OCDE, une stratégie nationale d’éducation économique, financière et budgétaire dont l’un des piliers est la formation de la nouvelle génération. Concernés de plus en plus tôt par le sujet de l’argent, les jeunes ont besoin d’outils pour faire face aux futurs choix financiers de leurs vies d’adultes. Afin de mener à bien cette stratégie, institutions, associatifs et professionnels se mobilisent sous la houlette de la Banque de France.

Un citoyen averti en vaut deux. Une devise qui s’applique aussi à l’argent, une meilleure compréhension du jargon économique étant d’intérêt général comme particulier. En effet, l’éducation financière permet de lutter contre le surendettement et les inégalités. Elle offre également à chaque citoyen les moyens de prendre des décisions dans son intérêt, de se protéger des risques d’escroqueries et enfin de participer de manière éclairée aux décisions économiques et politiques.

Les bénéfices d'une sensibilisation précoce

Comme tout apprentissage, la culture financière mérite d’être inculquée tôt. Au plus tard à l’adolescence dans la mesure où 90 % des 15-17 ans 1 possèdent un compte bancaire et 61 %, une carte de paiement. Quant à l’exposition aux arnaques financières, elle commence dès l’acquisition du premier téléphone portable, via les réseaux sociaux, où des influenceurs promettent des gains alléchants via de faux placements.

Certains experts estiment que la question de l’argent devrait être abordée à l’âge de « la petite souris Â», quand les enfants sont renvoyés à la gestion symbolique d’un budget, d’un crédit et d’une épargne. Une idée défendue par le chancelier allemand, Friedrich Merz, qui propose de donner 10 euros d’argent de poche par mois aux 6-18 ans, placés dans des actions sur des comptes-titres personnels, pour leur apprendre la culture de l’investissement. L’idée de former les jeunes à l’argent avant leur majorité fait l’unanimité et les initiatives publiques comme privées vont dans ce sens.

Un passeport d’éducation financière pour les collégiens

Consciente de son rôle à jouer, l’Éducation Nationale a lancé, en 2019, un dispositif pédagogique (EDUCFI) dans plusieurs académies pilotes. Au programme : un module, de deux heures, adressé aux élèves de classes de 4e et organisé autour de trois sujets : la gestion d’un budget, l’apprentissage des outils bancaires et d’assurance et la compréhension des notions économiques de base. À l’issue de la formation, les élèves doivent répondre correctement à un questionnaire afin d’obtenir un  Â«passeport Â» 2. Fort de son succès, le dispositif a été généralisé en 2023.

Vulgariser, le nerf de la guerre

Les start-up sont présentes sur un marché de niche et proposent des outils de gestion budgétaire adaptés aux jeunes. En 2015, la fintech suédoise Gimi a développé, en partenariat avec la banque néerlandaise ABN Amro, une application ludique 3 qui permet aux enfants âgés de 7 à 13 ans de gérer et d’économiser leur argent tout en s’amusant. Côté français aussi, l’approche ludique fait recette mais sous un format plus scolaire. La start-up Iziwup par exemple, initie les enfants à la finance avec un cahier d’activités 4 accessible dès 7 ans dont les pages sont remplies de jeux, de quiz et d’histoires captivantes.

Parler d’argent aux jeunes peut également profiter aux générations plus âgées. « Les adolescents n’hésitent pas à partager les applications pilote budget et pilote dépenses que nous avons créées avec leurs parents en difficulté Â», explique Christine Charrier, directrice adjointe de la Banque de France pour le département de la Vienne. Une démarche vertueuse en somme, encore plus riche de sens dans un contexte de crise économique.

 

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