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L’eau salée, une nouvelle source d’énergie

Et si l’énergie osmotique était la réponse à la croissance exponentielle de la consommation énergétique mondiale ? Produit de la rencontre de l’eau douce et de l’eau salée, cette énergie bleue reste, à ce jour, inexploitée. Toutefois, une avancée technologique française pourrait accélérer son déploiement. 

Avec la croissance exponentielle de nos usages numériques, la consommation globale d’énergie ne cesse d’augmenter. Cette demande énergétique accrue représente un enjeu crucial dans un contexte d’intensification du dérèglement climatique. Il devient nécessaire d’accélérer le développement de sources d’énergie décarbonées, en substitution aux combustibles fossiles qui restent prépondérants dans le mix énergétique mondial.

Un réservoir colossal d’énergie propre sous-exploité

Face à ces défis énergétiques, une nouvelle source d’énergie prend de l’ampleur. Il s’agit de l'énergie osmotique ou « énergie bleue », qui exploite la différence de salinité entre l'eau de mer et l'eau douce. Le principe est le suivant : lorsque deux masses d'eau de salinité différente sont séparées par une membrane semi-perméable, l'eau douce migre naturellement vers l'eau salée afin d’équilibrer les concentrations ioniques. Ce mouvement génère une pression hydraulique qui peut être captée et convertie en électricité, offrant ainsi une source d'énergie renouvelable particulièrement innovante. C’est ce que l’on appelle un phénomène naturel d'osmose.
En utilisant tous les fleuves et les rivières qui se jettent dans la mer à travers le monde, ce sont des quantités colossales d’énergie qui pourraient être créées. Selon l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE), le potentiel théorique mondial de l'énergie osmotique est estimé à environ 2 000 TWh/an, soit l'équivalent de la production de 1 000 réacteurs nucléaires, alors que le monde n'en compte actuellement qu'environ 4401. L’immense potentiel n’est pas la seule vertu de cette énergie « bleue » : elle est également permanente (à l’inverse des énergies solaire et éolienne qui sont intermittentes) et totalement décarbonée si elle est produite à partir de matériaux biosourcés. 

Un champion industriel français de l’énergie osmotique

Malgré ses promesses, l’énergie osmotique, pourtant connue depuis des décennies, reste inexploitée à grande échelle. Aux États-Unis, au Japon, en Norvège et en France, de nombreuses entreprises cherchent à mettre au point ces fameuses membranes permettant de produire l’énergie osmotique. Mais aucune n’a franchi le cap de la recherche à l’industrialisation. Les raisons ? Leur coût trop élevé et les défis techniques et financiers du passage des prototypes aux installations industrielles. 
Cependant, une percée technologique française pourrait changer la donne. Après cinq années de recherche, l’entreprise rennaise Sweetch Energy a réussi à développer un nouveau type de membrane plus performant, abordable et industrialisable, en s’inspirant des travaux du physicien et directeur de recherche au CNRS, Lydéric Bocquet. 
Reposant sur des membranes à l'échelle nanométrique fabriquées à partir de matériaux biosourcés, sa technologie INOD® multiplierait par 20 la performance des membranes et diviserait par 10 le coût des matériaux2. Un premier démonstrateur a été déployé sur le Rhône, à proximité de l’écluse de Barcarin, en partenariat avec la Compagnie nationale du Rhône (CNR) et EDF Hydro. 
Ce projet pilote marque une étape structurante dans le développement de l’énergie osmotique, avec une montée en puissance ciblée autour de 700 MW₃ dans les années à venir. En posant les bases d’une filière industrielle pérenne, ce projet pourrait contribuer activement au renforcement de la souveraineté énergétique nationale. À terme, l’énergie osmotique pourrait fournir 15 % des besoins globaux d’électricité3, évitant chaque année l’émission de 4 Gt de CO2.  

 

Découvrez notre dossier sur « la course à l’innovation pour préserver l’or bleu » en cliquant ici

Vers une économie maritime plus durable

L’osmotique est une des multiples facettes de l’économie maritime dont la transition vers une économie plus durable est essentielle pour la préservation des océans. 
Les institutions financières ont ainsi un rôle clé à jouer que Société Générale appréhende au travers de 4 leviers :

  • Le financement de la transition du transport maritime,

  • L'’encadrement des secteurs sensibles (pêche, aquaculture, transport) par des politiques environnementales exigeantes

  • Le soutien à des initiatives de conservation, comme celle de l’organisation à but non lucratif The Ocean Cleanup, qui développe des technologies pour éliminer les plastiques des océans et des fleuves.

  • La mobilisation des acteurs autour des enjeux océaniques. Le Groupe contribue à des publications collectives aux côtés d’autres institutions financières, entreprises et partenaires académiques et mobilise ses collaborateurs pour ancrer les enjeux liés à l’océan dans la culture du Groupe. Le challenge sportif solidaire, Move for the Oceans mobilisera du 2 au 12 octobre plus de 20 000 collaborateurs dans une cinquantaine de pays.

En savoir plus sur les actions de Société Générale pour préserver les océans. 
Contribuer à préserver les océans - Société Générale

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