Nous contacter

N'hésitez pas à remplir ce formulaire pour nous adresser vos demandes de renseignements.
Nous avons à cœur de proposer des solutions personnalisées à nos clients, adaptées aux besoins de chacun.
Aussi, nous vous informons que nos produits et services de banque privée sont accessibles aux clients disposant d’un montant minimum d’investissement de 500 000 euros (en France) et d’un million d’Euros (au Luxembourg, à Monaco, en Italie et en Belgique). 

*Champs obligatoires

Contacts

France : +33 (0) 1 53 43 87 00 (9h - 18h)

Luxembourg : +352 47 93 11 1 (8h30 - 17h30)

Monaco : +377 97 97 58 00 (9h/12h - 14h/17h)

Décarboner les portefeuilles : entre stratégie de gestion et transformation du monde corporate

La transition vers une économie bas-carbone est en marche, et elle se reflète aussi bien dans les stratégies d’investissements que dans l’évolution des entreprises.
Comprendre les scopes d’émission

Quand on parle de décarbonation, il est utile de distinguer les différents types d’émissions.

Le scope 1 correspond aux émissions directes d’une entreprise entreprise (ex. : consommation de carburant d’une compagnie aérienne).

Le scope 2, regroupe les émissions indirectes liées à l’énergie achetée (ex. : électricité consommée par les bureaux d’une banque).En Europe, ces émissions ont fortement diminué grâce à la montée en puissance des énergies renouvelables : en 2023, près de la moitié de l’électricité produite provenait déjà du solaire, de l’éolien ou de l’hydraulique, contre moins d’un tiers dix ans plus tôt. (2)

Le scope 3 comprend toutes les émissions liées à la chaîne de valeur  d’une entreprise : production des biens achetés, transport, utilisation et fin de vie des produits vendus (ex. : pour un constructeur automobile, les émissions des véhicules tout au long de leur utilisation).

Rapporter les émissions des entreprises à leur chiffre d’affaires permet de normaliser les émissions et par la suite de calculer une intensité carbone des portefeuilles d’investissement voire des marchés financiers à travers les indices boursiers.                                                                                                        

Des dynamiques contrastées entre l’Europe et les États-Unis

Les trajectoires de décarbonation des indices boursiers varient selon les régions.  En Europe, la baisse des émissions est directement liée à la transformation énergétique : fermeture progressive des centrales à charbon, investissements massifs dans l’éolien et le solaire, électrification des usages. Aux États-Unis, cette tendance s’explique également par la montée en puissance des géants technologiques. Ces entreprises, très présentes dans les indices boursiers, affichent une empreinte carbone bien plus faible que les secteurs industriels traditionnels, ce qui contribue mécaniquement à la diminution globale des chiffres. Elles figurent parmi les plus grands promoteurs de l’utilisation des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.

L’obligataire, un rythme plus lent

L’intensité carbone reste un indicateur utile pour mesurer les progrès, mais il n’est pas parfait. Il prend en compte les émissions directes et une partie des émissions indirectes, mais ignore en grande partie le scope 3. C’est pourquoi notre démarche va au-delà des simples chiffres : nous analysons la trajectoire des entreprises et leurs engagements à long terme.

Une réduction de 50 % de l’intensité carbone de nos portefeuilles

Entre 2019 et 2024, l’intensité carbone de nos actifs sous gestion a diminué de 50% (1). Concrètement, cela signifie qu’en moyenne, les entreprises présentes dans vos portefeuilles émettent aujourd’hui deux fois moins de CO₂ par million d’euros de chiffre d’affaires qu’il y a cinq ans.

Nous sommes conscients que réduire l’empreinte carbone de nos portefeuilles est une étape importante, mais cela ne suffit pas. Notre objectif est d’avoir aussi un impact direct sur les entreprises dans lesquelles nous investissons. Cela passe par un dialogue constant avec les entreprises pour les encourager à accélérer leur transition, par des choix d’investissement en faveur des acteurs qui investissent davantage dans la transition, et par le financement de projets concrets à travers des instruments comme les obligations vertes (green bonds).

  1. SG IS France et Europe au 31/12/2024
  2. European Commission
  3. Bloomberg terminal