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En 2026, ce sont les Etats, plus que la banque centrale, qui dessineront les taux

2025, une année paradoxale sur les taux d’intérêt.
La Banque Centrale Européenne (BCE) a poursuivi la normalisation de sa politique monétaire dans un contexte de confirmation de la désinflation. Son taux directeur est passé de 4 % mi-2024 à 2 % depuis quelques mois. Pourtant, paradoxalement, cette baisse de 200 points de base des taux courts ne s’est pas répercutée sur les taux longs. Ces derniers sont restés élevés : autour de 2,7 % pour l’Allemagne et 3,4 % pour la France, bien au-dessus des niveaux d’avant-Covid. Pourquoi cette résistance ? Plusieurs facteurs : une croissance nominale plus soutenue, une offre obligataire en hausse liée à l’augmentation des dettes publiques, et une demande moins dynamique avec le retrait progressif des banques centrales (Quantitative Tightening). À cela s’ajoute un contexte international où les taux restent globalement élevés, limitant la marge de baisse en zone euro.

2026, les plans budgétaires maintiendront les tensions sur les taux longs.
La nouvelle année sera marquée par la montée en puissance des plans de soutiens budgétaires. Aux Etats-Unis, les allègements fiscaux promis par Donald Trump devraient rentrer en vigueur. Au Japon, la nouvelle Première ministre Sanae Takaichi a annoncé un plan de soutien massif. En Europe, le « bazooka budgétaire » du nouveau chancelier Allemand devrait également se déployer. Ces plans de soutien massifs vont accroître les besoins de financement public et donc l’offre d’obligations souveraines, alimentant la pression sur les taux. En parallèle, la BCE poursuivra la réduction de son bilan. S’y ajoute le risque de nouvelles tensions sur les taux longs français, dans un contexte d’instabilité politique persistante et de surveillance accrue des règles budgétaires européennes. 
En parallèle, et sauf choc majeur, la BCE devrait conserver son taux directeur autour de 2 %, estimant sa politique « bien positionnée » dans un environnement d’inflation stabilisée et de croissance plus résiliente, portée par les soutiens budgétaires. La courbe des taux pourrait donc se « pentifier » davantage : taux courts figés par la BCE, taux longs sous pression. 

Conseil pour l’épargnant : être actif dans ses décisions d’investissement.
Dans ce contexte, rester passif n’est plus une option. En effet, les produits à taux court ou à duration courte (livrets, fonds monétaires, obligations courtes) offrent une rémunération sécurisée mais peu attractive. Sur le marché obligataire, la prudence s’impose : les tensions probables sur les taux longs s’accompagneraient mécaniquement de baisses des valorisations. Des solutions de portage permettent toutefois de profiter du niveau élevé des taux en limitant le risque de volatilité. 
Les taux longs élevés favorisent aussi les produits structurés, avec des coupons plus généreux et des garanties en capital plus faciles à mettre en place. Enfin, les marchés actions devraient bénéficier des soutiens budgétaires et d’une croissance plus robuste, notamment dans les secteurs liés à l’infrastructure, à l’énergie et à la défense, même si la volatilité restera de mise. 
En conclusion, ce contexte de pentification des taux doit encourager l’épargnant, encore plus que d’habitude, à prendre la main sur ses choix.

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